Grâce aux lois de la Kabbale, chacun des 150 psaumes se sont vus attribués ce que les Anciens appelaient une «Merveille de Dieu». Ainsi, pour obtenir une grâce du Seigneur, il ne suffisait pas de chanter le psaume indiqué, il fallait aussi effectuer un « plus » qui permettait d’être en adéquation avec l’Eternel…

Les plus anciens Psaumes ont 3 000 ans ! Le roi David, chantant et dansant pour Dieu, est considéré comme leur père. Prière du Juif croyant, comme ce fut le cas de Jésus lui-même, les Psaumes expriment tous les sentiments humains de l’homme devant Dieu, il sont une prière de louange et de supplication. Et depuis, il n’est pas une seule minute où, quelque part dans le monde, ne s’élève vers Dieu un Psaume. Et ainsi, depuis des siècles et des siècles, se réalisent ces incessantes louanges et ces miraculeuses supplications.

« Éternel, je t’invoque : viens en hâte auprès de moi ! Prête l’oreille à ma voix, quand je t’invoque. Que ma prière soit devant ta face comme l’encens » (Ps 141: 1-2). Depuis ces temps reculés, les hommes ont cherché à entrer en communication avec Dieu. Les Psaumes font donc partie de ces moyens.

Le temps aidant, des codifications et des méthodes de récitations se sont instituées. Par exemple actuellement, l’Église Universelle Catholique utilise dans la liturgie 147 psaumes sur les 150 du livre biblique. Ainsi, à chaque office, les psaumes sont le corps de la prière de l’Église, la matière première de la Liturgie des heures.

Mais laissons cela de côté pour nous intéresser à la manière dont les premiers chrétiens utilisaient ces Psaumes aux pouvoirs merveilleux. Cette manière, beaucoup moins conventionnelle que la Liturgie des heures, est fortement inspirée de la tradition juive qui elle-même est beaucoup plus encline aux rites et aux rituels. Grâce aux lois de la Kabbale, chacun des 150 psaumes se sont vus attribués ce que les Anciens appelaient une « Merveille de Dieu ». Ainsi, pour obtenir une grâce du Seigneur, il ne suffisait pas de chanter le psaume indiqué, il fallait aussi effectuer un « plus » qui permettait d’être en adéquation avec l’Eternel.

Psaume 014 : Avant de faire un choix

« Que dois-je faire ? » Bien souvent, nous nous posons cette question. Et nous savons que cette réponse va impliquer un changement dans notre vie de tous les jours. Nous ne savons pas quel est le choix le plus censé, le plus raisonnable à long terme. Le Psaume 14 va nous éclairer et va nous permettre de prendre la sage décision.

Comment utiliser ce psaume?

14.1
Au chef des chantres.
De David.
L’insensé dit en son coeur : Il n’y a point de Dieu !
Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables;
Il n’en est aucun qui fasse le bien.

14.2
L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme,
Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent,
Qui cherche Dieu.

14.3
Tous sont égarés, tous sont pervertis;
Il n’en est aucun qui fasse le bien,
Pas même un seul.

14.4
Tous ceux qui commettent l’iniquité ont-ils perdu le sens ?
Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture;
Ils n’invoquent point l’Éternel.

14.5
C’est alors qu’ils trembleront d’épouvante,
Quand Dieu paraîtra au milieu de la race juste.

14.6
Jetez l’opprobre sur l’espérance du malheureux…
L’Éternel est son refuge.

14.7
Oh ! qui fera partir de Sion la délivrance d’Israël?
Quand l’Éternel ramènera les captifs de son peuple,
Jacob sera dans l’allégresse, Israël se réjouira.